Bilan Carbone de la Ville de Tours : quels enseignements ?
20 05

Comme nous nous y étions engagés l’année dernière, la ville a réalisé cette année un bilan carbone complet des activités de la collectivité, qui nous permet de mieux comprendre la structure de nos émissions de gaz à effets de serre et les leviers pour les réduire. Voici ce que l’on peut en retenir :
-> La collectivité produit 27 000 tonnes équivalent CO2 par an.
-> La bonne nouvelle, c’est que nous progressons grâce aux actions menées en 2021 : rénovations thermiques, végétalisation, réduction du gaspillage alimentaire, recyclage… Nous sommes d’ores et déjà sur une trajectoire de réduction de 15% de nos émissions entre 2019 et 2030.
-> Mais il nous reste encore des marges de progression pour parvenir à l’objectif conforme à l’accord de Paris de -40% d’émissions d’ici à 2030 !
Le bilan met en avant trois sources d’émissions principales sur lesquelles travailler :
Les achats (46% des émissions), notamment l’alimentation.
-> Fin 2021, nous avons adopté le SPASER (le schéma de promotion des achats publics socialement et écologiquement responsables), qui va nous permettre d’introduire des critères écologiques et sociaux dans nos marchés publics.
-> Sur l’alimentation, nous allons continuer notre travail sur la stratégie alimentaire de la collectivité (introduire plus de menus végétariens, s’approvisionner localement…).
Le chauffage des bâtiments (25% des émissions).
-> Notre plan pluriannuel d’investissement ambitieux, de 450 millions d’euros sur 10 ans, prévoit la réhabilitation et la rénovation thermique de plusieurs dizaines de bâtiments, et en priorité les écoles de la ville.
-> Nous travaillons également sur l’extension et le raccordement de bâtiments supplémentaires au réseau de chaleur urbain, alimenté par biomasse.
Le déplacement des agents municipaux (16% des émissions).
-> Nous allons travailler dès cette année sur un vrai plan de mobilité 2022-2023. Objectifs : réduire l’usage de la voiture pour celles et ceux qui habitent à moins de 5 km de leur lieu de travail (58% des agents), faciliter les reports modaux, et développer le télétravail, notamment pour les agents qui habitent à plus de 20 km.